
De Paris à Qeshm
Il y a encore de la vie sur ce blog ! Certes, silencieuse, comme en attente… à l’instar du monde du tourisme depuis le début de la pandémie. Pourtant, bien des choses se sont passé depuis un an, date du dernier post sur ce blog. Un nouveau chapitre s’est ouvert : il se déroule sous le soleil de l’île de Qeshm, dans le Golfe Persique !
Cela fait désormais plus d’un an que les visas de tourisme ont été suspendus en Iran, et difficile de deviner quand ils seront de nouveau délivrés. La situation en Iran n’est pas bonne – l’accès très réduit aux vaccins n’arrange rien. Pour nous qui travaillons dans le tourisme, inutile de dire combien cela a affecté notre quotidien.
Je ne suis pour autant pas à plaindre et j’ai eu la chance de faire plusieurs voyages en Iran pendant les périodes d’accalmie (entre deux vagues). Promis, je vous partagerais cela bientôt, mais avant : quelques nouvelles !

Une nouvelle aventure dans le Sud de l’Iran
De fait, ma vie a elle aussi beaucoup changé et après 3 ans passés dans la capitale Iranienne, j’ai mis cap vers le sud, pour m’installer sur l’île de Qeshm. Dans cet article, je vous parlais de la beauté de ces lieux que j’ai découverts pour la première fois en 2018.
A l’époque, j’étais tombé amoureuse de Qeshm et d’un endroit en particulier sur cette île : le homestay Coludang, son petit village situé au milieu de geoparc Unesco et surtout sa famille, d’une hospitalité et d’une gentillesse exceptionnelle. J’y suis retournée deux fois, trois fois, quatre fois, cinq fois… puis j’ai finalement décidé d’y poser mes valises !
Depuis mon premier voyage ici, et avant même de m’installer en Iran, était né ce rêve de venir vivre sur cette île du Golfe Persique pendant quelque temps. L’espace d’un visa de tourisme prolongé, quand serait venu le temps de quitter l’Iran. Ce moment n’est pas venu, mais j’ai pourtant décidé de faire mes valises réalisant qu’il n’y avait somme toute pas de raison d’attendre, et qu’il ne tenait qu’à moi de confronter rêve et réalité.

De Paris à l’île de Qeshm : la suite
J’ai dit adieu à la capitale de 8 millions d’habitants pour m’installer dans le village de Dehkhoda, au milieu de ses quelque 1000 habitants. Quand est-il de ce blog ? Il est désormais temps de vous parler de la vie sous les palmiers, au bord de la mangrove, plutôt que de l’agitation de Téhéran (vous pouvez par ailleurs suivre tout cela de plus près sur mon compte Instagram) ! De vous raconter la beauté de ces paysages singuliers, de vous dire combien Qeshm me semble un pays distinct de l’Iran – avec sa propre culture, ses propres langues locales, ses traditions religieuses, alimentaires, vestimentaires,… propres à l’île.
Mais de vous parler aussi d’autres voyages, comme par exemple du Kurdistan, afin de vous donner quelques astuces pour visiter cette région qui figure parmi les plus intéressantes de l’Iran. Et de manière générale, continuer à vous raconter l’Iran, vous donner des conseils de voyages, et pourquoi pas, vous y accompagner bientôt moi-même.
Envie d’en savoir plus sur l’île de Qeshm ? Petit aperçu de la beauté et la singularité de cette île dans cet article.

